Un blues spécialement écrit pour la circonstance....

 Sylvain Porchel: Le seul dont les chorus sont systématiquement applaudis... que le public soit connaisseur ou pas...
Serait-ce parce qu'il est le seul à être vraiment seul à jouer à ce moment-là?

Psaume 23,   Discours du rêve   et   "On l'a laissé là":

Le Seigneur me conduit

Et je ne manque de rien

Sur les verts rivages

De frais ruisseaux

Il me fait reposer

Tout mon être est reconstruit

Et je marche vers la justice

Dont son nom est le gage.

Si au fond de ma voie
Se dressent des ombres qui effraient

Je n’ai peur de rien

Car il est près de moi

Comme un berger qui ramène ses brebis à la bergerie

En veillant sur les forces de chacune.

 Il garnit de tout le nécessaire

Ma table aux yeux de mes adversaires

Il remplit ma coupe

Et parfume ma tête.

Tous les jours il m’accompagne

Comblant chaque instant

De sa bonté et de sa générosité

C’est chez Lui que je veux habiter

Aussi longtemps que je vivrai ;

Et c’est dans sa maison que je reviendrai

Si par malheur, je m’en éloigne.

J'ai un rêve aujourd'hui.

Nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs, Catholiques et Protestants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir :

"Enfin libres ! Enfin libres ! Dieu tout-puissant, merci, nous sommes enfin libres!"

On a organisé
Autour de lui la haine
Profonde et bien humaine
Ici l’indifférence  
Fait qu’on le veuille ou non
Danser la même danse
Crier : « nous condamnons ! »

Qui peut dire : « pas moi » ?
Qui peut jeter la pierre ?
Qui peut dir’ : « J’y étais pas » 
« Ce n’sont pas mes affaires ! » ?
On sera pas si fier
Quand ce sera pour soi
Que sonnera le glas"