Quelques extraits des textes de leurs chansons:

 

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Du cri du coeur 

Paroles Sam Mourier Musique Janfi Alibert

Ils te diront suis le modèle

Il faut aller à cet endroit

Il faudrait que tu te flagelles

Et tout ça ne le goûte pas

Tu dois changer tous tes beaux vêtements

Et aussi changer de coiffure

Ne note pas nos impostures

N’oublie pas de prêter serment.

 

Ref :     Et chacun y va de sa méthode

Chacun de ses solutions

Chacun étale son catalogue

Et te récite sa leçon

On te dira bien des bêtises

Pour t’indiquer le seul moyen

N’écoute pas ce qu’ils te disent

Du cri du cœur vient le chemin.

 

On te dira voici les gestes

Et répète après moi les phrases

Apprends par cœur et dis ces textes

Te mèneront jusqu’à l’extase

On te dira prends l’accessoire

Assied-toi et prends la posture

Tout sans rigoler et sans boire

Donn’ ta monnaie en p’tites coupures

 

Ref :

 

On te fera fair’ pénitence

Parler à des morceaux de bois

Fair’ tair’ ce que tu penses

Te dicter c’qu’il faut que tu croies

Ils te diront qu’ils savent tout

Qu’ils sont les seuls intermédiaires

Faut pas les appeler gourous

Maître, frèr’ ou pèr’ ils préfèrent.

 

Ref

 

Ad Lib :

N’écoute pas ce qu’ils te disent

Du cri du cœur vient le chemin.

 

 

 

The story of une simple personne 

En hommage à Rosa Parks qui fut le déclencheur du mouvement pour l’égalité des droits civiques aux Etats-Unis parce que, le jour où il le fallait, elle n’a rien fait d’autre que de dire en silence : « Je suis là, parmi vous ».

Texte Samuel MOURIER 

Musique Larry MOURIER

 

 1)La couturière vient de terminer sa journée

Le bus qui va la ram'ner à la maison

Stoppe et elle monte devant prendre son billet

Puis elle redescend pour remonter par le fond

Enfin elle s’assoit après la limite « White Only »

Et lentement, lentement le bus se remplit.

 

2)

Les blancs occupent bientôt tous les bancs de devant

Leurs places assises réservées sont toutes prises

Mont’un gars et le chauffeur vient au 5° rang

Il n’attendait que ça et c’est Rosa qu’il vise

« Faut te lever quitter ton sièg’ aller au fond ! »

Et là, sans colère, alors elle a dit : « Non. »

 

Ref A :

Et elle rest’ à sa place

Tout à fait dans son droit

C’qui s’passe la dépasse

Et just’ pour une fois

Elle sera le cri de la sentinelle

Une clef pour ailleurs

La première étincelle

Un p’tit détonateur.

 

3)

La police l’a prise on l’a mise en prison

Mais c’était le bon jour et le temps était mûr

Son silenc’ était tout sauf d’la résignation

La force de l’eau calme couchée au pied d’un mur

L’appel qui met en marche un peuple fatigué

Et qui avait bien moins à perdre qu’à risquer.

 

Ref 1)

 

4)

Un jour un’ seul’ goutte fait craquer le barrage

Chaque maillon plus dur renforce le réseau

Un grain de sable oublié bloque l’engrenage

Un seul arbre mort arrêtera le ruisseau

Brusquement nos existences changeront de sens

Grâce à quelqu’un d’inconnu et sans importance

 

Ref B :

Si chacun prend sa place

Tout à fait dans son droit

C’qui s’passe le dépasse

Ne s’rait-ce que pour une fois

Il sera le cri de la sentinelle

Une clef pour ailleurs

La première étincelle

Un p’tit détonateur.

 

 

ASSERVI PAR RIEN

Musique Esther Martinat-Porchel

Paroles Sam Mourier

 

1) Tout ce qu’on m’a dit

Et ce qu’on dit de moi

L’image que je mendie

Et comment je me vois

La faim qui me tenaille

Mes poutres et vos pailles

Les désirs qu’on suscite

Les peurs qui m’habitent

Ce qu’on pourrait penser

Le qu’en dira-t-on

Ce que je voudrais effacer

Braves gars, mauvais garçons

Les vieilles habitudes

Mon goût du confort

Le refus de l’effort

Les repères anciens

 

2) Toujours vouloir avoir

De nouvelles choses

Rechercher le pouvoir

Les effets les causes

Les raisons les doutes

Le cosi fan tutte

Tout ce que je sais mal

Et qu’ils appellent bien

Toutes les convenances

Et les codes des danses

Les fautes oubliées

Qui un jour font surface

Les reproches essuyés

Du regard dans la glace

Qui sait ce qu’on prétend

Et ce qu’on vaut vraiment.

 Ref : Asservi par rien

Sans aucune entrave

Sans lien et sans chaînes

Plus jamais esclave

À la fois fou et roi

De tout et de moi

Libre, libr’ enfin

Asservi par rien

 

3) Tout’s nos belles haines

Comm’autant de bijoux

On les sent si humaines

Qu’on les pend à nos cous

C’est pas sur un  divan

Au banc d’une paroisse

Qu’elles partent dans le vent

Ou qu’on s’en débarrasse

Les course après les choses

Ces caprices qu’on amasse

La peur que tout repose

De la mort la menace

Cette absence de sens

De la vie qui s’écoule

Et si peu d’exigence

Qu’on fait c’que font les foules

 

4) Le poids des traditions

Et toutes nos coutumes

Les vieilles religions

Portées comme des costumes

Ce qui ne se fait pas

C’qu’on est tenus de faire

Ces refus de combat

Qui tuent plus que les guerres

Tous les chemins de croix

Les supplic’s les carêmes

Les symboles les systèmes

Ne sont rien à la foi

Pour pouvoir voir en face

Celui qui nous libère

Faut croir’ que c’est par Grâce

Sans un autre calvaire

Je relis ta lettre 

Paroles Sam Mourier Musique larry Mourier

 

Quand au fond de moi

Ton absence me ronge

Et quand tout seul je longe

Les chemins languissants

De l’absence de toi

Au beau milieu méfiant

De la cohue en fièvre

Je relis ta lettre.

 

Quand parfois je déteste

Ce que je suis vraiment

Et quand le doute me prend

Que tu m’aimes quand même

Quand rien ne manifeste

Que ma foi n’est pas vaine

Pour te voir m’apparaître

Je relis ta lettre

 

Parc’ qu’elle parle d’amour

Comme de l’eau la source

Chaque mot de ta bouche

A valeur de serment

Pour t’entendre constamment

Encore me le promettre

Je relis ta lettre.

 

Jusqu’au jour où enfin

Nous n' serons qu'un seul être

Où je pourrais renaître

En comblant dans tes bras

Mon essentielle faim

Dans ce constant combat

Pour rester en alerte

Je relis ta lettre.

 

 

Les mains jointes 

Paroles Sam Mourier Musique Janfi Alibert

 

C’est une autre façon de respirer

Comme prendr’ un autr’ oxygène

C’est un trou dans l’obscurité

Une autre pulsation dans les veines

 

C’est une réponse toute prête

Avant que soit posée la question

C’est un’ fenêtre grand’ ouverte

Sur moi et les constellations

 

C’est le plaisir d’un rendez-vous

Mettre notr’ hiver en parenthèses

D’un vrai repos un avant-goût

Le vent qui souffle sur mes braises

 

C’est changer de point de vue

Prendre d’la distance de l’altitude

C’est faire un voyage immobile

Vécu dans le temps suspendu

 

C’est aligner ma trajectoire

Mettre mon cœur en vibration

C’est comm’ accorder ma guitare

Au plus parfait des diapasons

 

C’est une voix dans le chœur   

Un tout petit point de lumière

Un soupir qui devient clameur

 

Certains appellent ça…

               …..la prière

 

 

 

 

 

Trop de sang 

Paroles Sam Mourier Musique Janfi Alibert

  

À vouloir caresser ses sens

À en ignorer l’innocent

Au mépris de ce qu’il consent

Pour vivre la vie comme on sent

Sur la terre tout le temps

Des hommes frères pourtant

Font couler du sang

Trop de sang pour un oui contre un non

Trop de sang comme prix des pardons

Trop de sang pour des leurr(es)’

Trop de pleurs pour du sang

Trop de sang               à l’heure

 

  

Jusqu’au présent le plus récent

Que ce soit en prétextant

Du nom de la Croix ou du Croissant

Saouls d’honneur ou d’odeur d’encens

Sur la terre tout le temps

Des hommes frères pourtant

Font couler du sang

Trop de sang pour un oui contre un non

Trop de sang comme prix des pardons

Trop de sang pour des leurr(es)’

Trop de pleurs pour du sang

Trop de sang               à l’heure

 

Pour vaincre l’autr’à cent pour cent

On fait la paix à contresens

On veut devenir menaçant

Plus et toujours plus dominant

Sur la terre tout le temps

Des hommes frères pourtant

Font couler du sang

Trop de sang pour un oui contre un non

Trop de sang comme prix des pardons

Trop de sang pour des leurr(es)’

Trop de pleurs pour du sang

Trop de sang               à l’heure

 

 

 

 

 

 

Je te suivrai

 musique Janfi Alibert 

Paroles Sam Mourier

 

Je te suivrai des soirs de fête

Aux matins où le jour est lourd

Quand tout à goût de défaite

Quand les amis se fond sourds.

Je te suivrai même s’il fait sombre

Même si l’étoile pâlit

Si je trébuche et je tombe

Et m’en relève salit

Ref :     Je te suivrai tant que tu tiendras

            Ma main dans ta main

            Etreinte

            Et mes pas dans l’empreinte     

Des tiens

Je te suivrai comme un bohême

Parc’qu’avec toi l’exil

C’est une patrie quand même

C’est un foyer, un asile

Je te suivrai si les sentences

Se perdent dans les brouillards

Si les visions font silence

Et si le vent est bavard

Ref

 

Je te suivrai sans dir’un mot

Au bout de tous les extrèmes

Des horizons matinaux

Jusqu’aux soirs qui nous enferment

Je te suivrai car tout commence

Lorsque murmure ta voix

Tes paroles et ta présence

Rend’inutil’ les pourquoi

 

Ref :

 

Ref :     Je te suivrai tant que tu tiendras

            Mes pas dans l’empreinte

            Des tiens

            Et ma main dans ta main

            Etreinte

 

 

 

 

 

 

Chacun pour sa peau

Musique : Janfi Alibert & Texte : Sam Mourier

Au sein du troupeau

Chacun pour sa peau

Chacun son frisson

Pourvu que j’avance

Ma seule raison

C’est moi à outrance

Sur la voie rapide

La file de gauche à fond

Et sans bride

Et sans voir la jauge

La vie c’est gratuit

Trop court pour qu’on s’y ennuie

Ref : Et chacun s’écrie : « Dégage !

Et descend donc de mon nuage

Car tu me pompes l’oxygène

Peu m’importent

Tes désirs ou ta peine

Ne me fais pas escorte

Tu m’insupportes. »

 

Au sein du troupeau

Chacun pour sa peau

Chacun son frisson

Pourvu que j’avance

Ma seule raison

C’est moi à outrance

Sur la voix rapide

La file de gauche à fond

Et sans voir

L’fond du réservoir

Sans penser au prix

Puisqu’on paie en sortie

Chacun dans son trip

Chacun pour ses tripes

Ce à quoi on pense

C’est remplir sa panse

Tout nouveau tout bon

Faut qu’on en profite

On fait tout à fond

On va tous jusqu’au bout

Sans lever

Le pied du plancher

Sans penser au prix

Puisqu’on paie en sortie

 

 

L'usage de ces textes ne peut se faire sans autorisation....

 

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